Le mot du proviseur en vidéo

Le collège des Bons Enfants 1270

Wattiez de Bousies, évêque, comte et pair du Cambrésis, lègue une maison à usage de collège pour l'enseignement des Belles-Lettres afin d'y élever six des plus méritants parmi les enfants pauvres de Cambrai. Ils s'appelleront les « Bons Enfants », aussi appelés « Capets » à cause du « cappel » de couleur rousse qu'ils portaient.

Le collège Majoris

Vers 1550, sur l'instigation de l'évêque Robert de Croy, est fondé près de la Porte de Selles un collège laïque, le collège Majoris, du nom du doyen de l'Eglise Notre-Dame Philippe Majoris qui y apporta son concours financier avec la cité. On y enseignait le grec, le latin, l'art de bien dire, et on y préparait à l'entrée aux universités de Louvain et de Liège.


Le collège des Jésuites

1564 - ­ Le général des Jésuites, le Père Lainez, établit à Cambrai, à la demande de l'archevêque Maximilien de Berghes, un collège de l'ordre. Il est fondé rue des Ecoles à l'emplacement actuel du grand séminaire. Son importance grandissante finit par absorber le collège des Bons Enfants et le collège Majoris.Les Jésuites chassés de Cambrai en 1580 y reviennent en 1595 sur la demande du comte de Fuentes, gouverneur de la ville pour le Roi d'Espagne. Les cours ouvrirent de nouveau en 1604.En 1608 le collège comporte 10 professeurs ; il reçoit de nombreuses subventions dont l'une, importante, de l'évêque Vanderburch, permet de construire une vaste chapelle (devenue la chapelle du grand séminaire).La vie des élèves est confortable. On enseigne essentiellement la grammaire, la poésie, la rhétorique, la philosophie et l'art dramatique.

Le collège de Cambrai

1765 - ­ Les édits royaux chassent les Jésuites. Le collège est cédé devant notaire à M. Boyer, chanoine de Sainte-Croix, qui en est principal.15 avril 1765 - ­ Inauguration du nouveau collège par M. de Francqueville, pair et grand bailli du comté du Cambrésis.Le principal exerce ses fonctions sous le contrôle d'un bureau d'administration (représentants de l'archevêque, de la municipalité et deux notables).L'enseignement est dispensé par des prêtres séculiers. Les élèves doivent parler le français le matin, le latin l'après-midi.1785 - ­ L'établissement comporte 300 élèves. La discipline est rigoureuse ; les punitions corporelles sont administrées par le frère Danjou, portier.Loi du 26 décembre 1790 - ­ Les ecclésiastiques fonctionnaires professeurs du collège refusent de prêter le serment constitutionnel ou s'en vont. Les cours sont assurés par des civils.Janvier 1792 - ­ Suite à la modification du bureau d'administration, un homme de loi, M. Fliniaux, est nommé principal. Le citoyen Doudan, qui prête serment à la Liberté et l'Egalité lui succède.La situation du collège se dégrade.Il fut vendu comme bien national et abrita le tribunal révolutionnaire.


 

Le collège communal

 25 septembre 1802 - Sur l'insistance des cambrésiens le conseil municipal rétablit le collège et l'installe dans l'ancien hôpital Saint-Jean avec la bibliothèque communale. Un internat est créé avec un poste de répétiteur. Il est dirigé par un ecclésiastique.

1823 - La ville achète l'abbaye de Cantimpré et y installe le collège.
1831 - M. Lefebvre est le premier principal laïc.1843 - Eclairage au gaz.
1851 - Ecole primaire annexée.
1864 - Chaire de langues vivantes.
1896 - Création de l'Association amicale des Anciens Elèves, avec Paul Bezin comme secrétaire. A son décès en 1909 M. Albert Dassonville lui succède.
1901 - Transfert au boulevard Paul-Bezin dans des bâtiments magnifiques pour l'époque, inaugurés en 1900 par le Ministre de l'Instruction Publique Leygues et le Maire de Cambrai Paul Bersez.
1919 - ­ Début des réparations des dommages de guerre.
1925 - ­ Annexion d'une école pratique de commerce et d'industrie.
1937 - ­ L'établissement compte 1000 élèves.
1939 - M. Perrier, principal, est mobilisé ; l'intérim est assuré par un éminent professeur, M. Régnier.L'armée y installe un Etat-Major et un centre de mobilisation pour quelques semaines.
1940 - ­ Dans un établissement endommagé par un bombardement, la vie reprend sous l'occupation allemande, la direction étant assurée provisoirement par M. Dagniaux, surveillant général.
1941 - ­ Retour de M. Perrier.
1944 (avril-mai) - ­ L'établissement, réparé, est détruit aux deux tiers par les bombes anglaises et américaines. Le collège est évacué vers l'école de musique, puis à l'hôpital Saint-Lazare.
1945-1946 - ­ Reprise progressive des cours au boulevard Paul-Bezin, au fur et à mesure des réparations provisoire (qui tiendront 24 ans).
1949 - ­ Le collège est transformé en lycée.
1951 - ­ Départ à la retraite de M. Perrier, proviseur.
1958 - ­ Le lycée de Cambrai devient lycée Paul Duez, du nom d'un ancien élève, cousin de Paul Bezin, devenu Doyen de la Faculté de droit de Lille puis Recteur de l'Académie de Lille, président des Anciens élèves de 1937 à 1946.

Aujourd'hui, le lycée accueille 1250 élèves, le collège 600 élèves, dans des formations générales et technologiques tertiaires et industrielles. Il prépare à huit baccalauréats d'enseignement général et technologique.Il assure également des formations supérieures dans les BTS tertiaires et industriels.Plus de sept siècles se sont écoulés depuis que six Bons Enfants capets bénéficièrent de l'héritage de Wattiez de Bousies

Rédigé d'après un article publié dans le bulletin de l'association en 1970 à l'occasion du 7ème centenaire du lycée, lui-même inspiré de l'article d'Albert Dassonville, secrétaire de l'A., paru dans le bulletin de 1935.

Le lycée se situe à coté du jardin public, à 5 min à pied de la gare SNCF et des commerces du centre ville


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Coordonnées GPS (google map) : 50.17356,3.24186 ou +50° 10' 24.82", +3° 14' 30.70"

Projet d’établissement de la Cité Scolaire Paul Duez

Louise de Bettignies

L’ambition de la réussite pour chacun

Rappel des objectifs généraux du projet d’établissement

  • †augmenter l’efficience
  • †améliorer la réussite scolaire des élèves
  • †faciliter leur poursuite d’études, leur insertion dans la vie sociale et professionnelle

Nos volontés

  • †une implication plus forte des élèves pour accroître leur autonomie et leur sens des responsabilités
  • †un accompagnement de chaque élève au maximum de ses possibilités
  • †un accroissement de l’ambition des élèves et des familles
  • †le maintien de la polyvalence du Lycée

Nos priorités

1) Prendre en compte la diversité des publics et accompagner chaque élève vers la réussite (projet de classe, projet d’équipe disciplinaire)

  • - harmoniser les exigences et les pratiques pédagogiques en termes de continuité pédagogique
  • - développer la prise de conscience de l’importance du travail autonome, du travail en équipe pour réussir sa scolarité
  • - prévenir l’absentéisme et les sorties prématurées du système scolaire

2) Aider l’élève à construire un projet d’orientation ou d’insertion

  • - par une meilleure connaissance des métiers et des formations (projet de l’élève, mission du Professeur Principal)
  • - par une prise conscience des exigences en termes de travail et de résultats (complémentarité équipe pédagogique/COP/CPE)

3) Accueillir, informer, conseiller les parents

  • - accompagnement du travail personnel de l’élève
  • - assiduité
  • - comportement
  • - compétences attendues
  • - orientation
  • - insertion

4) Eduquer et former des citoyens responsables

  • - placer l’élève en situation d’apprentissage de la vie en société, de la citoyenneté et de la démocratie
  • - susciter l’engagement des jeunes
  • - éduquer à la santé et à la sécurité (Règlement intérieur, CVL, CESC, Délégués de classe)

5) Accroître la connaissance de l’environnement économique, culturel, artistique,
social, sportif, européen (classes à projet, stages, section européenne, UNSS)